La torture est désormais une pratique interdite. Elle va à l’encontre des droits humains et au-delà, à la dignité humaine. En effet, les méthodes utilisées par les tortionnaires sont en général horribles. Qui plus est, la victime est soumise à des conditions assez atroce et dégradante avant son supplice. Voilà pourquoi, les États, les OIG et les ONG se mobilisent pour inciter les gouvernants de chaque État à ratifier ou à adopter des textes interdisant la torture. Il existe une véritable définition juridique de cette pratique afin de mieux la prévenir et prendre des mesures adéquates. Les méthodes de tortures ont évolué avec le temps et la technologie. On va les classer en deux sortes : 

La torture physique 

Pour inventer de nouveaux instrument et méthodes de tortures, les bourreaux ne manquaient pas d’inventivité. On peut même dire qu’ils étaient sadiques en imaginant et en concevant les pires cruautés possibles. D’ailleurs, ils n’ont pas besoin d’un instrument complexe pour faire souffrir la victime. Des gifles, des coups avec la crosse d’un fusil ou encore les coups de pieds suffisent pour que celle-ci éprouve la plus vive des douleurs. D’ailleurs, on considère aussi comme torture le ligotage ou bien le forçage du torturé à se maintenir dans une position occasionnant de la souffrance (debout ou accroupi en se mettant sur les points du pied). Les soldats, après la Deuxième Guerre mondiale, utilisaient les décharges électriques pour interroger leur prisonnier de guerre. Les Français notamment se servaient d’électrodes, nommées gégène, retirée des radios C5 durant la guerre d’Algérie. La pire des sévices physiques et parfois psychologiques même reste néanmoins la mutilation des membres de la victime entrainant bien souvent la mort ou des incapacités. 

La torture psychique ou psychologique 

La douleur peut-être bien évidemment psychologique ou psychique. Elle est souvent utilisée lorsque les bourreaux veulent éviter tout soupçon de torture. Les lésions ne sont donc détectées qu’après une expertise médicale. Bien que l’on tente en général de parler de « pression modérée », cela reste quand même une torture intolérable. Elle entraine de même des séquelles comme la suppression de la personnalité de la victime. On citera par exemple la privation de sommeil, qui cause chez certains la folie ou des troubles psychologiques. Il y a aussi la privation sensorielle comme l’isolement dans une salle obscure avec des casques antibruit ou assourdissant. Dans ce cas, la torture peut être aussi une hyperstimulation des sens : grincement, musique à fond… 

Retrouvez notre article sur amnesty.be : https://www.amnesty.be/campagne/stop-torture/article/la-torture-quoi-comment-ou-qui-et-pourquoi

 

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